DeliriuM Via

Toujours aussi susceptible bap' !

Laisse toi aller tu verras, le second degré c'est bon pour la santé aussi.

Mais tellement go sucer Clint !

Personnellement quand tu parle de rapport au temps dans l'oeuvre de Spielberg ca me fait tout de suite penser à ses oeuvres plutôt historiques comme la Liste de Schindler , 1941 , l'Empire du soleil , le soldat ryan , Munich , ses séries aussi comme band of brother ou pacific etc.

Et oui comme le souligne Nazk , ses nombreux films d'anticipation . Mais aussi un certain regard en arrière avec des Jurassic Park ou même les Indiana Jones.
Enfin bref dans tout les cas n'hésite pas à poster l'évolution de son sujet , ca intéresse.

à Dricce et Nazk : je ne vous réponds pas tout de suite parce que je suis encore dans melting pot de mes pensées mais dès que j'ai mis ca sur papier je vous dirais vers quoi je vais !
L'un des films qui serait central dans mon développement sera probablement Hook.

J'avais voté pour le rapport au temps, parce qu'il me semble aussi beaucoup plus riche et avec plus de potentiel que celui sur la notion de justice (mais sans doute plus difficile aussi ...).
Mais quand je lis ce que dis Dricce, je me rends compte qu'on ne l'a pas du tout compris de la même manière. Alors que pour lui c'est sur "quand" se passent ses films (si j'ai bien compris), pour moi je voyais plutôt une problématique sur le "comment" le réalisateur gère-t-il l'écoulement du temps. Ses films sont-ils linéaires, ou avec des flash-back qui bouleverse l'écoulement du temps ? Est-ce que ses films se déroulent sur de nombreuses années, avec la question du "comment on le fait ressentir", ou alors sur un temps très court et correspondant à peu près au temps du film ? Comment fait-il ressentir le temps qui passe ? Ou justement l'accélération des événements ?

Ah en effet Rhia on à pas du tout compris ca de la même façon , mais ce que tu dis là est vraiment intéressant et maintenant que tu le dis oui son sujet va peut etre plus s'orienter vers ça ce qui serai certainement plus judicieux

Bah je pense que tu choisis the hard way, parce que le sujet de la justice chez Clint est quelque chose de flagrand et transversal dans son oeuvre. Partant ça a du être largement traité.

Le temps chez Spielberg je vois pas trop ce que tu envisages par là dans la mesure oé je n'ai pas l'impression, sur la base de mes maigres connsaissances de son cinéma, qu'il s'agisse d'un aspect transversal de son oeuvre. Je pense que Rhia a raison sur la façon d'approcher cette problématique mais je ne te cache pas que je peine à voir ce que tu pourrais glaner par ce biais.

Première question, qu'est-ce qui t'as fait choisir cette thématique globale ?

Sinon, j'ai bien une petite idée sur l'effet que me fait le temps chez Speilberg mais j'en parlerai pas .

C'est vraie qu'avec le recule il faut attendre le point de vue et surtout l'axe que Baptiste, roi des fions, veux prendre.
en effet la notion de temps est tellement relative (sans vouloir faire d'humour) qu'il est facile de partir dans toutes les directions.
Parle t'on de temps d'un point de vue scientifique (relatif, scientifique, le temps qui passe)
parle t'on du temps historique ? (irl la fondation de Shoah Foundation Institute for Visual History and Education, fondation pour garder les histoire des déportés de la seconde guerre mondiale ou bien en oeuvres cinématographiques Il faut sauver le soldat Ryan, La Liste de Schindler )
parle t'on de confrontation de temps au sens époques ( Rencontres du troisième type, E.T. l'extra-terrestre, La Guerre des Mondes)
ou au sens paradox, et là on pense directement à Retour vers le futur mais aussi avec Jurassic Park.
Sa proximité avec George Lucas et sa vision, aussi, très science fiction.
ou enfin parle t'on de la proximité scientifique et surtout de ce côté visionnaire qu'il a qui, pour moi, le place au côté de Jean Michel Jarre pour les innovations hors de leur époque qui, pourtant, teinterons les années 80 et 90
bref ya pas mal de miam sur le sujet

Oui mais ce qui me destabilise un peu c'est que contrairement à la justice chez Clint qui est un sujet vraiment tansversal qui irradie toute son oeuvre (sans mauvais jeu de mot sur les lettres d'Iwo Jima et irradiation), je ne vois pas en quoi le temps, ou du moins une certaine vision du temps irradie l'oeuvre de Spielberg qui est très hétéroclite. On pourrait penser aux visions du temps (au pluriel) qui s'entrechoqueraient mais encore une fois je vois mal se dégager de l'oeuvre de Speilberg des grandes lignes directrices sur ce thème, même contradictoires ou à tout le moins distinctes.

Bon d'un autre côté je connais mal son oeuvre mais j'ai en gros un peu peur de l'absence de problématique générale. Un mémoire c'est un tout solidaire. Si t'as pas de lien à faire tu tombes à plat et là je vois pas le lien sous-jacent dans l'oeuvre de Stevy.

Déja, tu remarqueras que les oeuvres sont très rarement placées dans le présent, elle se passent soit dans le passsé, soit dans le futur. YA gère que les dents de ta mère, Arrête-moi si tu peux, qui est un film sans référence temporelle forte.

Oui mais est-ce que ça crée des lignes directrices exploitables d'un point de vue artistique (je veux dire est-ce qu'il y a quelque chose à décoder/expliquer dans ce choix de différentes époques ou est-ce que c'est juste une coincidence?). Et est-ce qu'il y a une ligne directrice cinématographique dans la manière de filmer ce temps ?

Pour Clint, tous ses films ou presque ont une dimension liée à la justice. C'est un thème très fort qu'il a décliné en de nombreuses variantes, qu'il a presque caressé sous tous les angles. Tu peux clairement mettre ses films en perspective sur ce thème (Harry le justicier brutal qui se substitue à la justice via son rôle de flic / Million Dollar Baby avec le thème de l'euthanasie oé encore une fois il transgresse la loi mais son acte est tellement beau, filmé d'une telle manière qu'on ressent qu'il obéit à une loi plus haute que celle des hommes ou un truc comme ça / Impitoyable qui racontre une vengence brutale qui fait donner la justice par un hors la loi / Gran Torino qui fusionne tout ça pour donner un héro qui ne donne plus la justice mais se sacrifie pour qu'elle puisse faire son travail). Là il y a une putain de matière à expliquer, lier, les lignes directrices, les thèmes se répondent, s'éclairent les uns les autres.

Je ne vois pas de choses comparables dans le temps chez Steven.

Encore une fois : je connais mal son oeuvre et n'ai pas la prétention de juger en quoi que ce soit le choix de Bap, en revanche comme je suis curieux j'aimerai bien que Bap explicite son idée

je suis plus nuancé sur le thème de "justice" dans le cinema Eastwoodien, moi je vois ses films plus comme des mises en scènes de "ce qui doit être fait", ou la RESPONSABILIT?? de tout un chacun devant les événements de la vie, et par extension les couilles qu'il faut pour faire "what needs to be done".

depuis play misty for me (un don juan se rend compte de sa responsabilité dans la douleur de ses conquetes) jusqu'à gran torino en passant par space cowboys, tout est histoire de "guts" ou d'absence de "guts" mais pas forcément (pour moi) quelque chose qui a à voir avec la "justice".

voilou j'ai développé

Oui mais tu as souvent une part de justice dans le what needs to be done

On sens la déformation professionelle tant pour toi (justice) que pour moi (le temps et la science)